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La conférence

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La vidéo sera très bientôt disponible !

 

 

L’OMS recommande de mettre sous traitement toute personne séropositive, leur permettant ainsi de rejoindre plus tôt la course contre le Sida. Mais démarrer la prise d’antirétroviraux n’est que le début d’un parcours semé d’embuches.

A la fin des années 90, les personnes séropositives des pays en développement entrent dans la course : ils rejoignent enfin le flot de ceux peuvent vivre avec le virus.

En 15 ans, le prix de la première ligne de traitement contre le sida a été divisé par 100, et le nombre de personnes ayant accès à ce fameux traitement a été multiplié par 50. Le rythme des nouvelles infections et des décès a diminué, grâce aux progrès de la science, et à l'évolution de la prise en charge médicale.

Ainsi, il y a 15 ans, seules les personnes déjà malades du sida, et donc déjà très affaiblie par le virus, étaient mises sous traitement. Depuis septembre dernier, l’OMS recommande que toute personne infectée, quelque soit le stade de l'infection, reçoive les médicaments. En faisant cela, on améliore ses chances de survie, et on diminue les risques qu'elle contamine d'autres personnes. Dans ce contexte, certains vont jusqu’à évoquer la fin prochaine de l’épidémie de VIH.

Malheureusement, les choses ne sont pas aussi simples, quand bien les même les 35 millions de personnes séropositives auraient accès aux traitements - ce qui de toute façon n’est pas le cas pour 20 millions d'entre elles. Car démarrer le traitement n’est que le début.

Prenons l'exemple d'une personne qui vit au Kenya, dans le district de Ndhiwa, sur les rives du lac victoria. Ici, le taux de prévalence du VIH est parmi les plus élevés au monde : un quart de la population est séropositive. Et chaque année, deux nouveaux adultes sur 100 sont infectés.

Cet habitant de Ndhiwa, qui a pu se faire diagnostiquer, et se voit offrir un traitement, ne devra jamais relâcher sa vigilance. Et le système doit l'y aider.

Grâce à un traitement efficace, la quantité de virus présent dans son sang est devenu indétectable : si faible que les tests ne permettent pas de la mesurer. Mais s'il ne bénéficie pas du soutien de conseillers pour l'aider à continuer son traitement, et que son attention et celle des soignants se relâche, les conséquences seront catastrophiques : non seulement l'infection va de nouveau se propager, mais cette fois, elle sera devenue résistante au traitement.

Sans un suivi médical bien fait, par exemple sans mesure régulière de la quantité de virus dans le sang, les médecins ne s'en apercevront pas, et ne pourront pas adapter leur stratégie.

Et quand bien même ils le feraient, un nouvel obstacle surgit: les traitements de deuxième et troisième ligne sont plus chers, et parfois tout simplement pas disponibles... Notre patient, qui était indétectable, et donc en bonne santé, est redevenu malade... Il risque de nouveau de transmettre son infection, et de mourir.

A Ndhiwa, MSF a donc décidé d'intervenir sur tous les aspects de la maladie, du diagnostique au suivi de la prise en charge, pour s'assurer que personne n'est laissé de côté. Simplifier les traitements, proposer un soutien individuel régulier, adapter la prise en charge au quotidien des personnes séropositives... C’est le seul moyen pour que les malades puissent continuer leur course contre la maladie.

 

Pour voir la vidéo, cliquez sur le lien suivant : 

Cette année, une conférence a Ã©galement EU lieu le 11 février 2016 à 18h AU SEIN DE L'ÉTABLISSEMENT DE LA TOULOUSE BUSINESS SCHOOL (COMPANS-CAFARRELLI) DANS SON GRAND AMPHITHÉÂTRE. 

Cette conférence a été présentée par Pierre Mendiharat, responsable du programme vih à médecins sans frontières et Julien Potet, référent maladies négligées à la Campagne d'Accès aux Médicaments Essentiels (CAME) de MSF. 

 

 

 

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